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MANDALA

Réalisation: Thomas Sady et Maria Chiara D'Agostino

Année: 2020

Durée: 15mn

Technique: Stop motion

"Si l’homme est venu à fixer des images, c’est qu’il les découvrait autour de lui presque formées, déjà à portée demain. Il les voyait dans un os, dans la bosselure d’une caverne, dans un morceau de bois... Une forme lui suggérait la femme, l’autre un bison, une autre encore la tête d’un monstre" Picasso

"Au commencement, cela était non existant

Cela devient existant et grandit.

Cela devient un œuf.

L’œuf demeura ainsi le temps d’une année.

L’œuf s’ouvrit.

Des deux moitiés, l’une était d’argent, l’autre d’or.

Celle en argent devint cette terre.

Celle en or devint le ciel.

L’épaisse membrane (du blanc) les montagnes.

La fine membrane (du jaune), la brume et les nuages,

Les petites veines des rivières.

Et le liquide la mer.

Et le soleil naquit."

The Upanishads

 

Nous sommes à Locri sur la côte Ionienne calabraise. Chaque hiver les fleuves venus des montagnes voisines déposent sur les grandes plages désertes

les restes d’un paysage en perpétuelle métamorphose. Une petite tête surgit sous nos yeux, l’histoire commence :

 

Fragments de météorites tombés dans un environnement désertique.  Une tête retrouve son corps. Avec lui, une princesse et des compagnons

appartenant à sa communauté, doivent préserver la vie  en protégeant un œuf. Un long chemin, difficile, aride, va les unir pour porter l’œuf à l’eau,

terre d’origine. Ils traverseront le désert. Et les intempéries animeront leur voyage jusqu’à l’épreuve du feu dont seul la traversée garantie l’arrivée à la mer.

 

La matière de ce film est composée uniquement d'éléments naturels non modifiés filmés en lumière naturelle